Invité du 13e Club Mobilité, jeudi à Abidjan, le Directeur général de l’Autorité de mobilité urbaine du grand Abidjan (AMUGA) a levé le voile sur les principaux chantiers de cette structure de planification et de coordination des grands projets de transport routier.
Selon M. Romain Kouakou, l’AMUGA est née de l’ambition du gouvernement d’aborder la question de la mobilité sous un angle plus inclusif qui prévoit un système de transport de masse incluant les moyens de transport artisanaux que sont les taxis communaux et les minicars dits « gbakas ». Ces derniers assurant à 70% la demande de transport des populations seront reversés dans un programme de formation.
Cette approche englobe les infrastructures, la gestion de la circulation, l’urbanisation non maitrisée, le système de transport et le comportement parfois indiscipliné des automobilistes.
« Notre rôle est de contribuer à ce que les grands projets tels que le BRT et le métro se fassent vite d’une part. Et de former l’interface qui va connecter le transport lagunaire, le métro, les autobus et les transports artisanaux de sorte qu’ils soient interopérables, d’autre part », a expliqué à Acturoutes M. Romain Kouakou qui est par ailleurs Directeur général des transports terrestres et de la circulation (DGTTC).
Les première actions seront axées sur la mise en place d’un conseil stratégique composé des Districts et communes pour définir une feuille de route à mettre en œuvre. En aval, l’AMUGA va appliquer tout ce qui est organisation et coordination dans la mobilité pour avoir des déplacements « plus sécurisés, plus fiables et à moindre coût » pour les populations. Entre ces deux bouts, il y a la planification et plan de circulation pour une vision à long terme de la mobilité.
A ce appréhendent l’AMUGA comme une simple création de plus, M. Kouakou répond que l’idée et de corriger ce qui n’a pas marché avec les structures comme l’Agence des gestions du transport urbain (AGETU), dissoute depuis plusieurs années.